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  • : OGM : environnement, santé et politique
  • : Actualité et faits scientifiques sur les OGM. Postmodernisme en science.
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Introduction

Le propriétaire de ce site ne dit pas si les OGM c’est bien ou mal, s’il faut en manger ou pas. Il n'est payé ni par Monsanto, ni par Carrefour, ni par Greenpeace... (lire la suite).    

Ses analyses sur les biotechnologies ont été poursuivies sur le cadre idéologique plus large, celui de la postmodernité.

 

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L'auteur

Marcel Kuntz est biologiste, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Université Grenoble-Alpes, ses seules sources de revenus. Ses analyses n'engagent pas ses employeurs.

 

Nouvel ouvrage:

De la déconstruction au wokisme. La science menacée.

Notes pour la Fondapol (téléchargeables)

Glyphosate, le bon grain et l'ivraie

 

Précédent : L'affaire Séralini: l'impasse d'une science militante

Autres ouvragescouv grand public :

OGM, la question politique

 

 

 Les OGM, l'environnement et la santé  

 

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 20:19

                                                                                                                    Dernière maj : 11 juin 10

Le Haut Conseil des Biotechnologies est formé d’un comité scientifique (CS), dont on peut attendre des avis scientifiquement valides (mais inévitablement influencés par les peurs sociétales), et d’un comité « économique, éthique et social » (CEES) qui n’est pas scientifique mais constitué largement de groupes de pression sensés représenter la « société » mais qui sont en fait mieux définis par leur logique de confrontation (il y a notamment 6 membres issus de l’écologisme et radicalement anti-OGM).


Il est donc inévitable que la ‘foire d’empoigne’ soit ce qui caractérise le mieux cette création gouvernementale, dont le travail n’aboutit pas à une recherche sereine de compromis mais à des positions contestées y compris au sein du comité.

C'est le cas des 'recommendations' émises en février 2010.

C'était caricaturalement le cas de la 'recommendation' en date du 22 décembre 09 sur le maïs MON810.

Extrait:

A la question posée « Les avantages globaux d’une autorisation de mise en culture du maïs MON 810 l’emportent-ils sur les inconvénients globaux ? », les membres du CEES ont répondu par 14 non, 11 oui et 1 abstention. Si la mise en culture devait être autorisée, 6 membres estiment qu’elle devrait l’être sans condition, 6 qu’elle devrait l’être avec des conditions d’accompagnement (...) , 13 qu’elle devrait l’être avec des conditions d’accompagnement mais aussi avec des conditions préalables (...).
Depuis, pour éviter d'apparaitre aussi divisé (et moqué par le surnom 'comité14/11'), les votes ne sont plus publiés...

 

Le gouvernement français espère convaincre les autres Etats-membres de l’UE « d’améliorer » la procédure d’évaluation des OGM par la prise en compte de critères « économiques, éthiques et sociaux ». Une telle démarche « participative » vient d’ors et déjà de montrer ses limites quant à sa capacité à générer des consensus…

En l'état, le CEES ne rendra que des 'recommendations' négatives, ou du moins excessivement critiques des OGM : tout simplement parce que les anti-OGM y sont majoritaires ! Une inflexion est à noter dans la 'recommendation' sur l'essai de vigne INRA et du 16 avril 2010 sur le maïs Bt11 où les anti-OGM les plus radicaux se sont marginalisés. Mais l'important à savoir est que cette inflexion a été consentie pour éviter l'implosion du CEES, ce qui en dit long sur sa crédibilité...


De plus l'existence d'un 'forum' comme le CEES ne préserve pas le CS des attaques de groupes de pression. Ainsi, les mises en cause de la probité du CS (comme des autres agences d'évaluation) par les milieux anti-OGM ne se sont pas fait attendre.
Une réponse du CS.

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