The new Commissioner for the Health and Consumers at the European Commission, Mr. John Dalli, has proposed (13 July, 2010) to give EU Member States the right to choose whether to cultivate GM-crops, using political and socio-economic reasons as the sole justification. This is in contradiction with EC Directive 2001/18/EC, which consequently would need to be amended. In contrast, the scientific recommendations remain the domain of the European Food Safety Authority (EFSA). In exchange, Mr. Dalli hopes that Member states may be more favourably inclined to approve EFSA recommendations for imported GM-crops upon which European meat and poultry farmers depend. The initial reactions from all stakeholders, whether Member States, the biotechnology companies, European and US farmer associations, or the anti-GMO NGOs have been uniformly negative; though obviously not for the same reasons.
John Davison analyzes the motivations of the stakeholders and the difficulties foreseen for the EU. Read the full-length text
John Davison was Directeur de Recherche at INRA-Versailles.
A previous article by J. Davison. Other articles in English:
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Le Commissaire John Dalli propose la Non-coexistence des plantes OGM
Le nouveau Commissaire européen pour la santé et des consommateurs, M. John Dalli, a proposé en juillet 2010 de donner aux États membres le droit de choisir de cultiver ou non des OGM, en utilisant des raisons politiques et socio-économiques comme seule justification. Cela est en contradiction avec la Directive 2001/18/CE, qui par conséquent devrait être modifiée. En revanche, les recommandations scientifiques restent du domaine de l'Autorité de sécurité alimentaire européenne (EFSA). En échange, M. Dalli espère que les États membres seront plus favorablement disposés à approuver les recommandations de l'EFSA sur les OGM importés dont dépend la production européenne de viande et de volailles. Les premières réactions de toutes les parties-prenantes, que ce soit les États membres, les entreprises de biotechnologie européennes, les associations d'agriculteurs des États-Unis, ou les ONG anti-OGM, ont été uniformément négatives : bien évidemment pas pour les mêmes raisons.
John Davison analyse les motivations des parties-prenantes et les difficultés à venir pour l’UE. Lire le texte complet.