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  • : OGM : environnement, santé et politique
  • : Actualité et faits scientifiques sur les OGM. Postmodernisme en science.
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Introduction

Le propriétaire de ce site ne dit pas si les OGM c’est bien ou mal, s’il faut en manger ou pas. Il n'est payé ni par Monsanto, ni par Carrefour, ni par Greenpeace... (lire la suite).    

Ses analyses sur les biotechnologies ont été poursuivies sur le cadre idéologique plus large, celui de la postmodernité.

 

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L'auteur

Marcel Kuntz est biologiste, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Université Grenoble-Alpes, ses seules sources de revenus. Ses analyses n'engagent pas ses employeurs.

 

Nouvel ouvrage:

De la déconstruction au wokisme. La science menacée.

Notes pour la Fondapol (téléchargeables)

Glyphosate, le bon grain et l'ivraie

 

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Autres ouvragescouv grand public :

OGM, la question politique

 

 

 Les OGM, l'environnement et la santé  

 

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 21:54

                                                   màj le 19 oct 2011

Cultures de plantes génétiquement modifiées et cultures conventionnelles ou biologiques peuvent-elles coexister ? La réponse dépend en grande partie du seuil de tolérance accepté pour les présences fortuites, et diffère de pays à pays.

Lire la revue bibliographique d'Agnès Ricroch et coll.

Lire un résumé bilingue d'une publication de John Davison (INRA) : Plantes génétiquement modifiées : science, politique et réglementations européennes.

 

L'exemple du Portugal

Au Portugal depuis 2005, le décret 160/2005 définit les conditions de cultures du maïs OGM Bt, résistant aux pyrales et sésamies, deux insectes foreurs parasites du maïs. Différentes options d’isolement des champs OGM sont proposées aux agriculteurs portugais.

 «Dans la vallée de Mondego, une des zones les plus fertiles du Portugal, les petites exploitations sont nombreuses », la plupart des exploitations de la vallée ne travaillent que sur 1 à 2 hectares. Un paysage agricole morcelé qui ne facilite pas la mise en place des règles de coexistence des cultures OGM avec des variétés conventionnelles. En effet, la culture d’OGM au Portugal implique la création de zones tampons autour des parcelles et de zones refuges pour les ravageurs.

Une panoplie de mesures pour permettre la coexistence OGM/non OGM

Si un agriculteur portugais souhaite cultiver des OGM, il doit impérativement le déclarer à ses voisins, ainsi qu’au ministère de l’Agriculture. Il doit aussi, obligatoirement, sur la totalité de ses surfaces en maïs Bt, réserver 20% aux cultures de maïs conventionnel afin de constituer des zones refuges pour les ravageurs. « Un moyen de contrôler l’apparition de résistances ». Pour la mise en place de zones tampons, entre parcelles conventionnelles et OGM, soit les parcelles voisines non OGM sont à plus de 200 mètres, 300 mètres pour des cultures biologiques, soit il faut mettre en place une bande de 24 rangs de maïs conventionnel autour de la production OGM. D’autres mesures sont envisageables, tel le décalage des dates de semis ou des variétés afin que les floraisons n’interviennent pas au même moment entre les cultures OGM et les voisines conventionnelles.

Des zones de production OGM pour faciliter l’application des règles

L’un des problèmes des règles régissant la coexistence des OGM avec les variétés conventionnelles est la mise en place des mesures d’isolation, ou zones tampons. En effet, lorsque les parcelles sont petites, morcelées, mais proches, l’obligation de mettre en place les 24 rangs de maïs conventionnel peut rendre difficile la conduite de la culture et minimiser l’intérêt du recours aux biotechnologies pour les agriculteurs.

Pour remédier à cette situation, la réglementation portugaise a prévu la constitution de zones de production. Elles consistent en la mutualisation des mesures de coexistence des OGM sur la périphérie de plusieurs parcelles adjacentes. Actuellement, ces zones se multiplient au Portugal et ont tendance à grandir, voire à se rejoindre. En conclusion, grâce à ces zones dédiées aux maïs OGM, « tous les agriculteurs ne sont pas obligés de mettre en place les 20% de zones refuges et peuvent les mutualiser. De plus, les mesures d’isolation ne concernent plus que les bordures de la zone et les déclarations de production d’OGM envers les voisins ou l’Etat sont faites au nom du groupe de producteurs ». Ainsi, les contraintes sont mutualisées, ce qui ne freine pas l’accès aux biotechnologies pour les agriculteurs ayant de petites surfaces.

Source : Agra Presse (texte intégral : Portugal, un remembrement OGM pour respecter les règles de coexistence)

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