Après plus de 15 ans de soi-disant débats sur les OGM, les sondages d’opinion indiquent qu’une proportion significative des gens « ne savent pas quoi penser » et souhaiteraient plus d’informations fiables. En d’autres termes, ils entendent toutes sortes d'allégations sans base factuelle, qui tiennent le haut du pavé médiatique.
En tant que scientifiques, nous pouvions espérer qu’un gouvernement de la République ne concoure pas à la propagation de contre-vérités, notamment sur les effets environnementaux de la culture du maïs Bt, comme cela fut le cas du gouvernement de Nicolas Sarkozy, pour tenter de justifier une interdiction de nature politique.
Une première décision du gouvernement de François Hollande (interdiction du Cruiser OSR) ne permet pas de penser que, de ce point de vue, le changement c’est maintenant…
L’interférence des politiques avec l’évaluation scientifique des risques menace ce processus déjà bien affaibli dans l’Union européenne.
Lire l’article sur Euractiv de Marcel Kuntz, John Davison et Agnès Ricroch
et sa traduction en français sur le site d’Albert Amgar.