L’avitaminose A
Le manque de vitamine A est responsable d’affections de la vision et indirectement de la mort de 2 millions d’enfants chaque année (notamment là où le riz est l’aliment de base). L’éradication de l’avitaminose A en 2000, envisagée dans des résolutions de l’OMS, a échoué : seuls des succès limités par des distributions de gélules ont été enregistrés.
Une solution existe pour répondre à l’urgence
Le Golden Rice (Riz Doré) produit du béta-carotène (précurseur de la vitamine A) dans l’albumen de la graine. On sait aujourd’hui que la consommation de quantités minimes de ce riz (40 g de riz sec par jour) éliminerait les symptômes les plus graves de la déficience en vitamine A.
Ingo Potrykus, l'un des pères du Riz Doré, présente son riz.
Lire un papier de Fabien Gruhier dans le Nouvel Observateur du 6 mars 2014.
Greenpeace en accusation
Certains, comme Greenpeace, continuent de désinformer sur le Riz doré qui, à leurs yeux, a le tort d’être un « OGM ».
La destruction d’un essai de cet OGM humanitaire aux Philippines en août 2013 a suscité la réprobation.
Lire aussi : « Sauvez les baleines, oubliez les enfants »
et le communiqué de l'AFIS: un OGM pouvant sauver des vies serait-il politiquement incorrect ?
Le combat de l’association GoldenRiceNow
Une interview de Patrick Moore, l’un de ses porte-paroles et ancien de Greenpeace, par Irène Inschauspé dans L’Opinion du 15 avril 2014, à l’occasion d’une visite à Paris d’une délégation de la GoldenRiceNow Society.
Klaus Ammann, Patrick Moore & Michael Moore à Paris
Klaus Ammann défie Greenpeace au Jardin du Luxembourg, devant La Bocca della Verita, sculpture de Jules Blanchard, qui fait référence à la légende romaine selon laquelle on ne peut retirer sa main de la bouche de la Vérité que si l’on n’a jamais menti :
prêt à relever le défi, Greenpeace ?
Réconcilier Ecologie et Ethique
Dans sa vision idéologique, l’«écologie» politique a accumulé les mensonges sur les OGM et ne peut plus s’en dégager.
Condamner à mort des centaines de milliers d’enfants plutôt que de regarder les faits n’est pas moralement défendable.
Plus que jamais, il faut poser la « question politique » au sujet de l’opposition aux OGM.