Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Contact

  • : OGM : environnement, santé et politique
  • : Actualité et faits scientifiques sur les OGM. Postmodernisme en science.
  • Contact

Introduction

Le propriétaire de ce site ne dit pas si les OGM c’est bien ou mal, s’il faut en manger ou pas. Il n'est payé ni par Monsanto, ni par Carrefour, ni par Greenpeace... (lire la suite).    

Ses analyses sur les biotechnologies ont été poursuivies sur le cadre idéologique plus large, celui de la postmodernité.

 

ENGLISH VERSION uk-flag                                                    

 

PAGE D'ACCUEIL -->ret-accueil-s

Rechercher

L'auteur

Marcel Kuntz est biologiste, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Université Grenoble-Alpes, ses seules sources de revenus. Ses analyses n'engagent pas ses employeurs.

 

Nouvel ouvrage:

De la déconstruction au wokisme. La science menacée.

Notes pour la Fondapol (téléchargeables)

Glyphosate, le bon grain et l'ivraie

 

Précédent : L'affaire Séralini: l'impasse d'une science militante

Autres ouvragescouv grand public :

OGM, la question politique

 

 

 Les OGM, l'environnement et la santé  

 

Ma page Facebook

Personnalisez votre blog

Aide à la création et à la personnalisation
de votre blog ou site internet :

logo_presencenumerique.gif

11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 22:12

 

Le débat sur le changement climatique fait apparaître une nouvelle fois le problème des relations entre Science, Expertise scientifique et formation de l'Opinion publique. Il y a sous-jacente la question de rapports entre la démarche scientifique, par essence non-démocratique (un seul peut avoir raison contre tous, à condition d'apporter une démonstration incontestable) et la décision politique qui doit au contraire résulter d'un processus démocratique.

Les extraits de l'article "Le climat, l’imposteur et le sophiste" écrit par Olivier Godard dans "Alternatives Economiques" représente une réflexion critique intéressante qui dépasse le débat sur le climat et s'applique par bien des points au débat sur les OGM.

Comme il n'est pas question de mettre en cause telle ou telle personnalité, ni de se mêler au débat sur le changement climatique où n'avons pas de compétence, les références à ce débat ont été retirées de son texte. La similarité avec ce que nous connaissons et avons connu pour les OGM est frappante ; on y retrouve les mêmes mécanismes, les même protagonistes (scientifiques, imposteurs, sophistes, journalistes et politiques) et les mêmes pièges pour les scientifiques qui appliquent les règles de leur communauté.

Jean-Louis Prioul

(Professeur,  Institut de Biologie des Plantes,Université de Paris-Sud/Orsay et CNRS)

Lire la réflexion dans son intégralité.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Y
<br /> Il n'y a pas de consensus en Science meme 1 avis contre 999 999 autre suffit a battre en breche une theorie préetablie ... c'est le fonctionnement meme du GIEC qui est a revoir !<br /> <br /> <br />
G
<br /> Je comprends l'interet que peut trouver un scientifique developpant des OGM à cet article . Le parralèle entre Le GIEC et l'afssa ou l'efsa est évident.C'est longtemps ce qui m'a arrêté pour<br /> critiquer le catastrophisme des rapports du GIEC, alors que je pense que les OGM sont l'avenir de l'humanité.Mais il y a là un vrai problème : Comment peut on quand on n'est pas spécialiste d'un<br /> sujet, faire la différence entre l'expert scientifique et le scientifique militant.<br /> La notion de consensus de la communauté scientifique compétante sur le sujet semble la meilleure solution.Mais l'histoire regorge d'exemple ou la communauté s'est trompée et au final un nouveau<br /> consensus se créée.Et comment mesure t on le consensus . Claude Allègre dit que la vérité scientifique n'est pas une affaire de démocratie, ce que dit aussi d'une certaine façon o. Godard en<br /> récusant l'intéret d'un débat démocratique.En démocratie, il suffit de 50.5 % pour être majoritaire,en science il faudrait peut être plus de 90% pour que le consensus soit valable.<br /> Aussi je pose la question suivante, le consensus sur l'innocuité du mon 810 est il meilleur que le consensus sur le réchauffement climatique ?<br /> <br /> <br />
G
<br /> De quel numéro d'altereco s'agit il ?<br /> <br /> <br />
S
<br /> J'ai lu le papier d'Olivier Godard, qui n'est pas tendre avec les contestataires de la vérité (encore) officielle, sur le réchauffement du climat et sa cause. Je ne vois pas dans sa prise de<br /> position un rapport avec celle qui est appliquée aux biotechnologies et aux OGM. Il y en a bien sûr un, c'est l'appartenance ou non au catastrophisme. Climatique pour les climato-sceptiques,<br /> écologique pour les OGM. Il s'agit d'une classification subjective, sur un critère, confiance en l'homme, ou méfiance.<br /> <br /> <br />
B
<br /> Ce qui me frappe, c'est la façon dont les écologistes politiques défendent le GIEC tout en attaquant violemment ses équivalents concernant les OGM (EFSA et OMS). Ils utilisent les scientifiques<br /> quand ça les arrange dans leur doctrine, mais ils se fichent complètement de la science qui n'est qu'un prétexte.<br /> <br /> <br />
S
<br /> So what?<br /> Refuser les débats polémiques et se retrouver, au mieux, relégué dans les émissions scientifiques de début d'après-midi ou de fin de soirée, ou accepter de participer aux 'spectacles' des émissions<br /> grand public en essayant de se montrer convaincants?<br /> Pas facile? Pourquoi ne pas se faire aider par des collègues des sciences humaines (pédagogie, communication) en spécialisant le collaborateur le plus médiatique de chaque laboratoire?<br /> <br /> <br />