Dans le cadre d'un accord politicien en préalable au Grenelle de l'environnement, le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait accordé aux lobbies écologistes l'interdiction de culture des OGM (entre autres) contre leur silence sur le nucléaire civil lors de ce même Grenelle.
Après le Grenelle, le gouvernement instrumentalisa un comité scientifique provisoire...
Lire la suite de ma tribune sur Newsring. Lire mes autres écrits.
Ma tribune sur Atlantico sur la politique menée par Nicolas Sarkozy et celle prévisible de François Hollande.
Les arguments fallacieux du gouvernement pour ‘justifier’ sa nouvelle interdiction politique de la culture du MON810 (trouver tous les documents ICI) montre son mépris des faits scientifiques
et son peu de considération pour le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), dont le gouvernement vante l’organisation, comme une évaluation des risques « améliorée ». Mais il n’a pas jugé utile de le consulter avant de rendre publique sa note sensée justifier ‘scientifiquement’ son interdiction politique.
Lire à ce sujet la lettre adressée par le Président du HCB, Jean-François Dhainaut, au premier Ministre. Un commentaire sur Agriculture & Environnement.
Pour ne pas mettre tous les politiques dans le même sac
Le Député Claude Gatignol (UMP) intervient pour soutenir la lettre du CS du HCB au Premier Ministre.
Exclusif ! Lire sa lettre au HCB. Lire sa lettre critique au Premier Ministre.
La discorde au sein du HCB
A noter que le Vert est déjà dans le fruit du Conseil Scientifique (CS) du HCB : sa composition est orientée par le Ministère de l’Ecologie sur la base de critères non-exclusivement scientifiques (comme d’être peu favorable aux OGM...). Orientation qui s’est renforcée lors de récentes nominations.
Exemple de lutte intestine ainsi créée :
alors qu’une majorité du CS, légitimement choquée par la non-consultation du CS par le gouvernement, avait exigé la lettre susmentionnée, d’autres ont bataillé (pour des raisons diverses) pour qu'il n'y ait pas de lettre. Deux visions opposées, exacerbées par l’irruption de facteurs politiques dans l’évaluation scientifique.
La lettre a été envoyée au premier Ministre, le Président du HCB s’étant rangé à l’avis de la majorité, mais... elle fut rendue publique plus tardivement …
Pour rappel, l’autre commission du HCB, le Comité Economique, Ethique et Social, a récemment connu des démissions en cascade, qui s’expliquent par la stérilité des débats en son sein, due à des positions irréductibles, de nature idéologique. Ecouter le témoignage de Jeanne Grosclaude sur TvAgri.
On peut donc une fois de plus regretter la collusion d’un gouvernement de la République avec une idéologie qui mène à la confrontation systématique, jusque dans le travail scientifique qui devrait s’effectuer dans la sérénité et la neutralité.