Destructeurs d'OGM (source) Ku Klux Klan (source)
Pas politiquement correct cette comparaison ? Alors examinez quelques faits en cliquant sur les liens ci-dessous:
Destruction des expériences de la recherche publique et gouvernementale sur les OGM en Europe : Environ 80 actes ont été répertoriés
Une idéologie anti-science qui s’affiche : témoignages de chercheurs
Après les OGM, les variétés non-OGM Deux anti-OGM repentis parlent
EDITO
Au delà de cette similitude vestimentaire et dans la volonté d'intimidation par le nombre (comparaison n'est pas raison, mais...):
le terme « pollution génétique » (souvent utilisé par les anti-OGM) l’atteste, ce que l’on traque c’est de l’ADN impur…
Or il n’y a pas d’ADN (ou de gène) ‘propre’ et d’ADN (ou de gène) ‘sale’. L’ADN est toujours formé d’un enchainement de 4 nucléotides et est chimiquement identique dans tous les organismes.
Proposer aux consommateurs différentes filières n’est pas un commerce illégitime (bien que sans base scientifique en terme de sécurité). Cependant… la posture des anti-OGM procède d’une logique de confrontation étrangère à la notion de coexistence, et révèle une conception qui se rapproche plus de certaines théories raciales que d’une compréhension saine de la nature d’un gène.
Les gènes "sales" étant ceux que l’homme transfère, et les gènes "propres" ceux que la nature modifie par « hasard » et par « nécessité ».
C’est donc une vision de détestation de l’activité humaine. Vision d’autant plus fallacieuse que l’homme a modifié les génomes des plantes cultivées depuis l’invention de l’agriculture.
Il est possible de se placer dans un cadre de pensée éthiquement différent, sans traquer l’ADN, mais en définissant des obligations de moyens pour tous les acteurs des filières.
LECTURE INDISPENSABLE
Les OGM et les nouveaux vandales : un texte de François Ewald & Dominique Lecourt, écrit en 2001...